Précisions sur le droit de se taire dans le cadre d’une procédure disciplinaire

Le Conseil d’État a récemment précisé l’application du « droit de se taire » dans le cadre d’une procédure disciplinaire (CE, 19 déc. 2024, n° 490952).
Ainsi, il ressort de cette décision que :
une personne qui fait l’objet d'une procédure disciplinaire ne peut être entendue sur les manquements qui lui sont reprochés sans qu'elle soit préalablement informée du droit qu'elle a de se taire. Il en va ainsi, même sans texte, lorsqu'elle est poursuivie devant une juridiction disciplinaire de l'ordre administratif. À ce titre, elle doit être avisée qu'elle dispose de ce droit tant lors de son audition au cours de l'instruction que lors de sa comparution devant la juridiction disciplinaire. En cas d'appel, la personne doit à nouveau recevoir cette…
Pour acceder à ces contenus, merci de vous connecter.