« Cette reconnaissance est un acquis pour des personnels dont les employeurs savent l’importance et parfois les difficultés » : c’est ainsi que Philippe Laurent, le président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), justifiait le projet de transformer le cadre d’emploi des assistants territoriaux socio-éducatifs (ASE) en catégorie A. Considérés comme des agents de catégorie B par le décret no 92-843 du 28 août 1992, les 30 000 agents qui relèvent de ce cadre d’emploi sont, selon leur formation, spécialisés dans les fonctions d’assistant de service social, d’éducateur spécialisé ou de conseiller en économie sociale et familiale.
Un consensus existait entre les représentants des agents et des employeurs pour dire que le niveau de rémunération des ASE n’était pas à la hauteur de leurs compétences, de leurs missions et de leurs responsabilités, comme le résumait la même année Véronique Sauvage, secrétaire fédérale Interco.
C’est pourquoi le cadre d’emploi a directement été concerné par le protocole relatif aux parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) et à l'avenir de la fonction publique, signé à l’initiative de la ministre en charge de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, par six organisations…
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